Alcool

Type principal

L’alcool est une drogue sous forme liquide, classée dans la catégorie des dépresseurs. Ce que l’on appelle communément alcool est en fait de l’alcool éthylique ou éthanol, obtenu à partir de la fermentation d’ingrédients naturels comme les fruits, les graines ou les légumes.

Lors du processus de fermentation, on utilise de la levure pour dissoudre le sucre contenu dans un fruit ou un légume et le transformer en un mélange de dioxyde de carbone et d’alcool.

Pour produire les bières, y compris celles de type ale et lager, on fait fermenter de l’orge et du houblon. Le vin est fabriqué à partir du jus de grains de raisin pressés. L’incroyable diversité des caractères et des goûts vient principalement des différentes variétés de raisins utilisées dans sa production. La teneur en alcool est différente selon le type de boissons alcoolisées, les bières et les vins contenant généralement moins d’alcool que les «alcools forts» comme le gin, le whisky et la vodka. La plus forte teneur en alcool dans les alcools forts résulte d’un processus appelé «distillation», qui consiste à faire chauffer un liquide fermenté pour provoquer l’évaporation de l’éthanol. La vapeur d’éthanol est recueillie et condensée en une concentration d’éthanol beaucoup plus puissante que celle que l’on obtiendrait normalement par la seule fermentation.

La production d’alcool remonte à la préhistoire. Des vestiges archéologiques ont montré que l’homme du néolithique faisait fermenter la bière dès 10000 ans av. J-C. Les Grecs anciens étaient de gros buveurs de vin, tout comme les Romains, qui ont amené du vin sur les territoires qu’ils ont conquis et en ont fait un commerce avec le reste du monde. En Europe, au Moyen Âge, c’étaient les moines qui étaient chargés de faire fermenter la bière et le vin et bien que l’ivresse ait constitué un péché aux yeux de l’Église, les images populaires de moines ivres sont devenues une caricature très répandue. Pendant plusieurs centaines d’années, la bière et le vin ont été les boissons préférées de nombreuses personnes car ils étaient considérés comme moins dangereux que l’eau disponible, souvent porteuse de bactéries.

La consommation d’alcools forts, en particulier de gin, s’est répandue en Grande Bretagne au XVIIIe siècle, entraînant des troubles sociaux, des problèmes de santé et une hausse de la mortalité. Aux États-Unis, au XXe siècle, la consommation très répandue de whisky et ses effets similaires sur l’ordre public et la santé ont abouti à la prohibition en 1919 et la fabrication et la vente d’alcool ont été interdites dans tout le pays de 1920 à 1933.

L’alcool est la drogue la plus consommée à travers le monde. On peut légalement acheter et consommer des boissons alcoolisées dans la plupart des pays à partir de 18 ou 21 ans. Les lois définissant dans quels lieux l’alcool peut être consommé varient d’un pays à l’autre et de nombreuses nations islamiques interdisent la vente et la consommation d’alcool pour leurs ressortissants musulmans, mais aussi non musulmans.

Autres types

L’alcool est présent dans de très nombreuses boissons. Le brassage du houblon et de l’orge permet d’obtenir les nombreux types de bières, lager, ale, stout et bitter.

La fermentation du jus de raisin produit du vin. Pour le vin blanc, on fait fermenter uniquement le jus, tandis que dans le vin rouge, on utilise le jus mais aussi la peau des grains rouges ou violets.

Dans les vins pétillants, on provoque un processus de fermentation secondaire pour que des bulles de dioxyde de carbone se forment dans la bouteille de vin elle-même. Le champagne est le plus célèbre de tous les vins pétillants. Sa production est soumise à des réglementations très strictes en ce qui concerne le type de raisin utilisé, les conditions de culture du raisin et la région dont il provient.

Le processus de distillation est à l’origine des boissons alcoolisées appelées alcools forts, qui incluent le gin, la vodka, le whisky, le rhum et bien d’autres. Ils contiennent bien plus d’alcool que les boissons alcoolisées fermentées.

Les boissons alcoolisées sont souvent mélangées à des boissons non alcoolisées et à d’autres arômes pour faire des cocktails, par exemple le Martini (vermouth et gin), la Pina Colada (rhum blanc, jus d’ananas, crème de noix de coco) et le Bucks Fizz (champagne et jus d’orange).

De nombreux mots familiers sont employés pour désigner l’alcool, comme bibine, pinard et gnôle.

Principaux effets

Effets à court terme

Lorsqu’une personne boit de l’alcool, celui-ci passe dans sa circulation sanguine via l’estomac et s’infiltre dans les tissus du corps. La même quantité d’alcool peut avoir des effets différents selon les personnes, en fonction de leur poids, de leur taille, de leur sexe et de leur âge. Le fait de manger lorsqu’on boit de l’alcool ralentit ses effets, car l’alcool est digéré en même temps que les aliments, au lieu de passer rapidement dans la circulation sanguine.

Sur le plan psychologique, l’alcool a pour effet de désinhiber, ce qui explique qu’il soit associé à certaines situations sociales. L’alcool a également pour effet d’altérer la capacité de jugement, donnant davantage d’assurance pour faire des choses vis-à-vis desquelles une personne se montrerait plus prudente si elle était sobre.

Une personne qui boit beaucoup d’alcool peut avoir la tête qui tourne, bafouiller, avoir la nausée et vomir. La consommation d’alcool agit sur les fonctions motrices. Les buveurs peuvent avoir du mal à marcher et des problèmes de coordination, c’est pourquoi il est extrêmement dangereux de faire fonctionner des machines ou de conduire un véhicule sous l’emprise de l’alcool.

Certaines personnes deviennent plus agressives après avoir bu de l’alcool, qui est souvent un facteur contribuant aux actes de violence conjugale et aux bagarres.

Le binge drinking, qui consiste à boire une grande quantité d’alcool en peu de temps, peut entraîner des pertes de connaissance et des trous de mémoire.

Quelques heures après avoir consommé de grandes quantités d’alcool, les buveurs ressentent généralement des symptômes physiques désagréables comme des maux de tête, des nausées, un état de fatigue et de déshydratation, que l’on appelle populairement «gueule de bois».

Effets à long terme

La consommation régulière de grandes quantités d’alcool sur une période prolongée peut gravement nuire à la santé. Les principaux organes comme le cerveau et le foie peuvent être irrémédiablement endommagés.

Les effets à long terme de la consommation prolongée d’alcool incluent également un risque accru de cancer, en particulier celui de la bouche, de la gorge et de l’estomac, une hypertension artérielle entraînant un risque de crise cardiaque, de baisse de la fertilité et, chez l’homme, d’impuissance.

Une personne qui boit de manière excessive sur une longue période peut également devenir alcoolique, c’est-à-dire psychologiquement dépendante de l’alcool. Les symptômes de manque associés à l’alcool incluent des tremblements, des sueurs, une anxiété et des hallucinations.

Pays producteurs

Aujourd’hui, l’alcool est produit et consommé légalement dans la plupart des pays à travers le monde, dans le cadre d’une législation propre à chaque nation, et la production de boissons alcoolisées constitue une industrie mondiale.

La plus grande société produisant de l’alcool est la société belge Anheuser-Busch Inbev, qui compte parmi ses principales marques les bières Budweiser et Michelob.

Parmi les principales sociétés produisant de l’alcool, on trouve également Companhia de Bebidas das Americas (ou AmBev), une filiale de Inbev and Diageo Plc au Royaume-Uni, qui produit de grandes marques mondiales comme la vodka Smirnoff, le whisky Johnnie Walker et la bière Guiness. Heineken, basé aux Pays-Bas, est un autre géant mondial de la production d’alcool, qui produit la bière du même nom, ainsi que la bière Amstel. Pernod-Ricard, en France, est une autre grosse société de boissons alcoolisées, qui produit des boissons phares comme la vodka Absolut, le vin Jacob’s Creek et le rhum Havana Club, entre autres.

SABMiller est une société mondiale de boissons alcoolisées basée à Londres. La société, qui a débuté en Afrique du Sud, gère de nombreuses marques, y compris Grolsch, Miller et la bière Peroni Nastro Azzura.

Bien que bon nombre de ces sociétés soient basées dans des pays précis, il est important de noter que l’industrie de l’alcool est une industrie mondiale. Les sociétés qui dominent le marché mondial des boissons alcoolisées ne sont pas liées à un pays en particulier et possèdent des bureaux et des sites de production partout dans le monde.

Récemment, on a assisté à une baisse générale des ventes de bière en Amérique du Nord et en Europe occidentale, en raison de la consommation accrue de vin et d’alcools forts.

De plus en plus, les sociétés mondiales de boissons alcoolisées investissent lourdement sur les marchés émergents de l’Inde, de la Chine, de la Russie centrale et de l’Amérique du Sud, où la hausse des revenus par habitant génère une hausse de la demande de grandes marques de boissons alcoolisées.

La France est le plus gros producteur de vin au monde, avec environ 50 millions d’hectolitres produits chaque année, soit l’équivalent de sept milliards de bouteilles. Le pays consacre une grande partie de ses terres à la culture du raisin pour le vin, l’Espagne étant le seul pays comptant une superficie totale de vignobles supérieure. La fabrication du vin en France remonte aux temps romains et le pays est l’un des plus gros exportateurs de vin au monde.

De très nombreuses variétés de raisins pour le vin plantées et cultivées dans beaucoup d’autres pays producteurs de vin proviennent de France. C’est également en France que l’on trouve les meilleures pratiques en ce qui concerne la production de vin et ses traditions ont été copiées par d’autres pays à travers le monde. Au niveau de la production de vin, la France fait face depuis quelques temps à la concurrence de gros rivaux européens locaux comme l’Italie, mais aussi des producteurs de vin émergents en Amérique du Nord et du Sud et en Australasie.

Le volume de production de vin en France est tellement élevé que cela a engendré un surplus, ce qui signifie que la France produit en réalité plus de vin qu’elle ne peut en vendre. Plusieurs millions de litres de vin sont donc transformés en alcool industriel chaque année, par un processus appelé «distillation de crise».

Le marché du champagne n’est toutefois pas touché par ce phénomène, avec une demande qui reste forte à travers le monde.

Faits et statistiques

FAITS

L’alcool est la drogue la plus consommée au monde. Voici une liste de faits essentiels à propos de l’alcool :

  • Ce que nous buvons comme de l’alcool est une substance chimique appelée éthanol.
  • L’alcool est obtenu à partir de la fermentation de fruits, de légumes ou de graines.
  • La distillation est un procédé qui permet d’augmenter la concentration en alcool.
  • Le pourcentage d’alcool pur contenu dans la boisson est mentionné sur les étiquettes des boissons alcoolisées.
  • L’alcool se mesure en unités. Une unité équivaut à 10 ml d’alcool pur.
  • Le gouvernement britannique recommande aux hommes de ne pas boire plus de 3-4 unités d’alcool par jour et aux femmes de ne pas boire plus de 2-3 unités par jour.
  • L’alcool fait grossir en raison de sa forte teneur en sucre. Un verre de vin contient autant de calories qu’une part de gâteau et une pinte de bière environ autant qu’un hamburger.
  • La consommation excessive d’alcool est étroitement liée à l’augmentation du risque de cancer, ainsi qu’à de nombreux problèmes de santé, comme les ulcères, la cirrhose du foie et le développement du diabète.
  • Croire que le fait de boire du café noir permet de dessoûler après une consommation excessive d’alcool n’est qu’un mythe.
  • L’alcool a des effets sur le niveau de testostérone chez l’homme, faisant baisser le nombre de spermatozoïdes et entraînant une impuissance.
  • L’alcool perturbe le cycle menstruel de la femme et peut la rendre stérile.
  • Boire pendant la grossesse peut provoquer des malformations irréversibles chez le bébé.

STATISTIQUES

  • 29% des décès liés à l’alcool sont dus à des accidents provoqués par la consommation d’alcool.
  • L’alcool est en cause dans un tiers des cambriolages, un tiers des crimes sexuels et la moitié des crimes commis dans la rue.
  • La principale cause des décès liés à l’alcool (environ un tiers) est le résultat d’accidents. Ces décès concernent surtout les 16-34 ans.
  • L’alcool est directement ou indirectement responsable de 75000 décès par an aux États-Unis
  • Environ 10 millions de personnes au Royaume-Uni boivent plus que le niveau recommandé.
  • 1 adulte sur 3 s’expose à une maladie du foie en raison de sa consommation d’alcool.
  • En termes de valeur calorifique, un gin tonic contient environ 126 calories, un verre de vin environ 175 calories et une pinte de bière environ 250 calories.
  • La deuxième cause des décès impliquant l’alcool (environ 20%) est le cancer.
  • En 2008 au Royaume-Uni, on a enregistré 8620 accidents de la route provoqués par un conducteur ayant consommé de l’alcool au-delà de la limite autorisée. Ces accidents ont entraîné 2020 décès ou blessures graves. Aux États-Unis, près de 30 personnes décèdent chaque jour dans des accidents de la route provoqués par un conducteur en état d’ébriété.
  • Grâce à de grandes campagnes nationales et à une stigmatisation croissante, les accidents provoqués par la conduite en état d’ébriété ont baissé de plus de trois quarts au Royaume-Uni depuis 1980.
  • Le seuil légal de consommation d’alcool au Royaume-Uni est de 80 mg d’alcool pour 100 ml de sang. Dans de nombreux pays européens, ce seuil est inférieur et se situe le plus souvent à 50 mg pour 100 ml de sang.
  • Les personnes souffrant de dépression ont deux fois plus de chances d’avoir également des problèmes d’alcool.

Signes de dépendance

La consommation d’alcool étant largement acceptée sur le plan culturel, il est parfois difficile de détecter les signes de l’alcoolisme chez les autres ou même chez soi-même. Si une personne consomme de l’alcool uniquement pour se sentir mieux ou pour éviter de se sentir moins bien, ceci peut être un signe évident d’alcoolisme.

L’alcoolisme influe de bien des façons sur le comportement d’une personne, qui peut mentir aux autres sur la quantité d’alcool qu’elle boit ou peut cacher des bouteilles dans la maison ou dans des lieux qu’elle fréquente.

Une personne alcoolique peut négliger ses responsabilités chez elle, au travail ou à l’école, mal exécuter ses tâches quotidiennes ou ne pas tenir ses engagements car elle se remet de la soirée de la veille.

Si une personne boit dans un contexte ou à un moment de la journée qui n’est normalement pas associé à la consommation d’alcool, par exemple au travail ou tôt le matin, ceci peut être un autre signe d’alcoolisme. Habituellement, le fait de sentir l’odeur de l’alcool dans l’haleine d’une personne dans ces contextes est un signe qui ne trompe pas. Si une personne boit dans des situations dangereuses, par exemple lorsqu’elle conduit, ceci est un autre signe d’alcoolisme.

Des signes physiques extérieurs comme une abondante transpiration et des mains qui tremblent sont souvent observés chez les alcooliques. Ce sont les symptômes d’un état de manque dus à une consommation d’alcool excessive et prolongée.

Une apparence souvent négligée, des signes de problèmes financiers, des pertes de mémoire, des changements d’humeur imprévisibles et un isolement vis-à-vis des amis et de la famille indiquent également qu’une personne peut souffrir d’alcoolisme.

Traitements

Le traitement de l’alcoolisme est connu pour être long et difficile, en partie du fait de l’acceptation sociale de l’alcool et de la difficulté à éviter tout contact avec les pressions subliminales qui nous entourent, comme la publicité. De nombreux experts suggèrent que pour pouvoir vaincre l’alcoolisme, il est indispensable d’adopter un mode de vie et un point de vue radicalement différents.

Il existe différentes approches du traitement de l’alcoolisme. Il y a ceux qui considèrent l’alcoolisme comme une pathologie ou une maladie et conseillent une approche différente de celle préconisée par ceux qui voient davantage l’alcoolisme comme un choix délibéré.

La majorité des traitements commencent par pousser la personne à admettre qu’elle a un problème avec l’alcool, avant d’essayer de réduire, puis d’arrêter, sa consommation d’alcool. La plupart des spécialistes reconnaissent qu’il est important que la personne alcoolique bénéficie d’un soutien permanent pour l’empêcher de retomber dans l’alcool à l’avenir.

Il a été reconnu que l’alcoolisme pouvait être provoqué par de nombreux facteurs différents, y compris par des problèmes psychologiques. Le traitement de l’alcoolisme implique donc normalement des conseils ou une thérapie pour résoudre ces causes sous-jacentes. Les séances de thérapie de groupe, qui permettent aux alcooliques de se soutenir dans leur combat contre la dépendance, sont courantes.

De nombreuses organisations, comme les Alcooliques anonymes, ont été créées pour aider les personnes à vaincre l’alcoolisme et à résoudre les problèmes qui les ont précipitées dans la dépendance. La plupart des groupes appliquent une tolérance zéro vis-à-vis de la consommation d’alcool, en partant du principe que les alcooliques doivent bannir tout alcool de leur vie pour pouvoir vaincre leur dépendance. Cependant, certains programmes de traitement n’imposent pas une abstinence totale et cherchent au contraire à encourager les alcooliques à modérer leur consommation.

La première étape du traitement de l’alcoolisme passe par une désintoxication. Une personne devenue alcoolique peut mettre sa vie en danger en arrêtant de boire de manière soudaine. Les symptômes de manque sont si aigus que la désintoxication est suivie de très près afin de protéger la santé de la personne. Un médecin peut prescrire des médicaments comme du diazépam (commercialisé sous le nom de Valium) afin de traiter l’anxiété et la dépression qui accompagnent souvent le sevrage. Les alcooliques qui tentent de se sevrer prennent souvent des calmants légers durant les dix premiers jours afin de compenser ces symptômes dus au manque.

La désintoxication est généralement suivie d’un sevrage, qui peut se faire sous forme d’admission dans un centre. Le patient peut également choisir de suivre cette phase en consultations externes. Toutes les personnes traitées pour alcoolisme n’auront pas nécessairement besoin de suivre une cure de désintoxication. Certains alcooliques peuvent présenter une dépendance psychologique à l’alcool qui ne se manifeste pas par une consommation excessive quotidienne et leur sevrage physique sera donc moins difficile et n’aura pas besoin d’être suivi sur le plan médical.

Certains traitements médicaux peuvent également aider un alcoolique à se sevrer. Un médicament appelé Antabuse (disulfirame) empêche le corps de dissoudre l’éthanol ingéré et provoque une sensation extrêmement désagréable chez les personnes qui prennent ce médicament puis boivent de l’alcool. L’effet est semblable à une grosse gueule de bois et le but est de décourager de boire davantage. Continuer à boire de manière excessive tout en prenant de l’Antabuse peut être mortel. Il existe divers autres médicaments qui peuvent être prescrits à un alcoolique à court ou à long terme, soit pour atténuer leur besoin d’alcool, soit pour empêcher l’organisme d’assimiler l’alcool.