Cannabis

TYPE PRINCIPAL

Le cannabis est l’une des drogues les plus utilisés au monde. Elle est illégale dans de nombreux pays depuis près d’un siècle. On estime que son utilisation à des fins médicales remonte à quatre millénaires et que son usage récréatif dans les pays occidentaux est devenu courant à partir du XXesiècle, notamment avec sa popularisation lors du mouvement hippy «Flower power» des années 1960.

Le cannabis, aussi appelé marijuana, est un produit naturel dérivé de la plante cannabis (famille des orties), qui pousse à l’état sauvage dans certaines parties du monde et fait l’objet d’une culture intensive dans d’autres. Le principal ingrédient psychoactif du cannabis est une substance chimique appelée tétrahydrocannibol (THC).

Cette substance fait «planer» les consommateurs, un effet qui peut varier selon la variété exacte de la drogue, la quantité prise, la méthode d’utilisation et la personne. En général, on considère que le cannabis donne une sensation de bonheur et de relaxation et altère la perception et les sens.

Le cannabis est utilisé de différentes façons mais le plus souvent fumé seul ou avec du tabac sous forme de «joint» ou de «pétard». Il peut également être fumé à la pipe, avec un «bang» ou un autre appareil de consommation de drogue, ou pris oralement en accompagnement de nourriture.

Même si le cannabis est souvent considéré comme une drogue plus «douce» que bien d’autres substances illégales, on estime qu’il peut conduire à des drogues plus dures et plus dangereuses

On peut acheter plusieurs types de cannabis dans la rue et, même si chacun d’eux provient exactement de la même plante, leur apparence et, dans une certaine mesure, leurs effets diffèrent. Le terme «herbe» désigne les feuilles, tiges, bourgeons et fleurs séchés de la plante. Quant aux termes «haschisch», «résine» ou «barrette», ils désignent la résine séchée de la plante, qui ressemble généralement à une substance dure comme de la pierre.

On peut aussi utiliser l’huile de cannabis, une substance ressemblant à du goudron qui est produite par un traitement plus poussé des parties de la plante. Cette huile peut être particulièrement puissante, mais elle est moins courante que les autres formes.

En plus de ces types, on peut utiliser différentes variétés de la plante pour produire le cannabis vendu dans la rue, lesquelles sont identifiées par des noms tels que Purple Haze, Northern Lights, Malawi Gold, Niagra, AK-47 et Island Lady Les variétés particulièrement fortes sont généralement appelées «Skunk» par les consommateurs et les médias.

Dans la rue, le cannabis est couramment appelé beuh, shit, chichon, dope, ganja, joint, pétard, hasch, Marie-Jeanne ou herbe..Certaines études scientifiques ont également prouvé que la consommation de cannabis pouvait entraîner des modifications permanentes dans le cerveau.

Ces dernières décennies, la légalité du cannabis a fait beaucoup débat dans de nombreux pays. Au Royaume-Uni, il a été rétrogradé au statut de drogue réglementée de classeC en 2004, mais ensuite rétabli comme drogue de classeB en 2009, ce qui a augmenté la durée maximale d’emprisonnement encourue pour possession de cette drogue. Toutefois, il arrive souvent qu’aucune peine de prison ne soit infligée en cas de possession d’une petite quantité de la substance, contrairement aux grosses quantités destinées à la vente, qui peuvent être sévèrement punies.

Aux États-Unis, le cannabis est une substance réglementée du tableauI en vertu de la législation fédérale, mais certains États l’ont dépénalisé ou rendu légal à des fins médicales.

AUTRES TYPES

On peut acheter plusieurs types de cannabis dans la rue et, même si chacun d’eux provient exactement de la même plante, leur apparence et, dans une certaine mesure, leurs effets diffèrent. Le terme «herbe» désigne les feuilles, tiges, bourgeons et fleurs séchés de la plante. Quant aux termes «haschisch», «résine» ou «barrette», ils désignent la résine séchée de la plante, qui ressemble généralement à une substance dure comme de la pierre.

On peut aussi utiliser l’huile de cannabis, une substance ressemblant à du goudron qui est produite par un traitement plus poussé des parties de la plante. Cette huile peut être particulièrement puissante, mais elle est moins courante que les autres formes.

En plus de ces types, on peut utiliser différentes variétés de la plante pour produire le cannabis vendu dans la rue, lesquelles sont identifiées par des noms tels que Purple Haze, Northern Lights, Malawi Gold, Niagra, AK-47 et Island Lady Les variétés particulièrement fortes sont généralement appelées «Skunk» par les consommateurs et les médias.

Dans la rue, le cannabis est couramment appelé beuh, shit, chichon, dope, ganja, joint, pétard, hasch, Marie-Jeanne ou herbe.

PRINCIPAUX EFFETS

Le cannabis a de nombreux effets, qui varient selon les personnes.

Lorsqu’un consommateur fume ou ingère du cannabis, les composés chimiques actifs qu’il contient passent dans le sang et atteignent le cerveau. Si le cannabis est fumé, cela ne prend que quelques secondes, alors que consommé oralement, ses composés peuvent mettre plus de temps à se décomposer dans l’organisme.

Une fois dans le cerveau, le THC et les autres substances chimiques présentes en moins grande quantité dans la drogue, les cannabinoïdes, se fixent aux récepteurs de cannabinoïdes, notamment dans la partie du cerveau appelée hippocampe, ainsi que dans les ganglions de la base et le cervelet. Ces parties du cerveau sont responsables de différentes fonctions mentales et du contrôle général du corps. En se fixant aux récepteurs, le THC active artificiellement les neurones de ces régions, ce qui perturbe leur fonctionnement normal. C’est ce qui donne la sensation de «planer» aux utilisateurs mais aussi les effets négatifs liés à la consommation de cannabis.

À court terme, le cannabis rend bavard, détend et déclenche rire incontrôlable mais il provoque aussi des effets hallucinogènes plus importants, une distorsion temporelle et d’autres confusions cognitives. Les personnes concernées peuvent également souffrir de paranoïa et d’une anxiété intense sous l’influence de la drogue. Les consommateurs réguliers peuvent prendre du poids à cause de l’augmentation importante de l’appétit survenant souvent avec la prise de cannabis.

À long terme, on sait que le cannabis est à l’origine d’une baisse de motivation, de troubles de la concentration et de la coordination, et de réactions plus lentes. Cette drogue est aussi associée à un risque accru de maladies mentales chez les personnes génétiquement prédisposées.

Le fait de fumer du cannabis peut être particulièrement nocif pour les poumons, qu’il soit mélangé ou non à du tabac.

PAYS PRODUCTEURS

Selon un rapport de 2011 sur les drogues publié par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC), le cannabis est la drogue la plus cultivée au monde et est produite par quasiment tous les pays. Ce rapport précise que «l’herbe» (bourgeons et feuilles séchées du cannabis) est généralement consommée dans le pays d’origine ou à proximité tandis que la résine de cannabis fait plus souvent l’objet d’un trafic international entre les régions. Ce trafic s’opère par différents moyens: par bateau, par les frontières, voire par avion.

On estime que l’Afghanistan est le plus gros producteur mondial de cette drogue, même si le Maroc, l’Inde, le Liban, la Turquie et un certain nombre de pays d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale pratiquent sa culture à grande échelle. Dans ces pays, le cannabis est souvent cultivé dans de vastes plantations, par des fermiers indépendants ou des cartels de la drogue puissants.

Mais cette plante fait également l’objet d’une culture importante dans les climats plus tempérés, tels que les États-Unis, le Royaume-Uni et bien d’autres pays européens, souvent en intérieur, avec de l’équipement spécialisé facile à se procurer. De toute évidence, le cannabis est facile à cultiver puisqu’il n’est pas seulement produit par des gangs organisés dans des entrepôts à grande échelle, mais aussi par de petits producteurs à leur domicile.

À cause de ces différentes sources d’approvisionnement, il est de plus en plus difficile pour les autorités de lutter contre sa culture, sa vente et sa consommation, au niveau national et international.

Selon les Nations unies, le cannabis est plus vendu et plus facile à obtenir que n’importe quelle autre drogue et malgré des saisies régulières, les autorités font peu pour éradiquer l’approvisionnement des utilisateurs à travers le monde. Alors que dans des régions localisées, certains types de cannabis viennent parfois à manquer à cause de l’interception des marchandises, il est rare que les consommateurs ne puissent pas se procurer cette drogue.

Le cannabis consommé par les utilisateurs arrive souvent sur le «marché» par différents moyens. Il peut d’abord faire l’objet d’un trafic à l’étranger par des organisations criminelles. Dans ce cas, la drogue est cultivée dans de vastes plantations à l’abri des regards ou hors de la portée des autorités locales. Il est ensuite traité afin de recueillir la résine de la plante et les feuilles, bourgeons et tiges riches en THC. Ces parties de la plantes seront séchées et s’adressent plutôt à une consommation locale en raison de leur «fraîcheur». La résine de la plante sera durcie et conditionnée en grosses «barrettes» pour ensuite faire l’objet d’un trafic massif à l’étranger.

Une fois que la résine atteint sa destination, elle est progressivement distribuée en plus petites quantités aux vendeurs de rue, qui à leur tour pourront la vendre à d’autres trafiquants subalternes, qui la vendront aux consommateurs.

Le cannabis peut également être cultivé illégalement au sein-même du pays, dans de grands entrepôts équipés de lampes chauffantes et d’autres équipements spécialisés. Il sera ensuite vendu aux trafiquants au niveau local et dans le reste du pays.

Ces opérations à grande échelle sont souvent découvertes par les autorités en raison de la grande quantité d’électricité utilisée pour alimenter l’équipement, mais aussi grâce à des hélicoptères équipés de matériel thermique, qui détectent la chaleur importante générée par ces méthodes.

Enfin, on sait que certains adeptes du cannabis cultivent un petit nombre de plants à leur propre domicile, en utilisant les méthodes susmentionnées. Ces types de culture ont généralement une portée limitée: les utilisateurs conservent l’essentiel de leur récolte pour leur propre consommation et approvisionnent parfois leurs amis, les amis de leurs amis, etc.

Quel que soit le mode de production, une fois que la drogue a atteint les vendeurs de rue, elle est généralement divisée et pesée avant la vente. Au Royaume-Uni, par exemple, les consommateurs achètent le cannabis par fractions d’une once (28g), telles qu’un «huitième» ou un «quart».

En raison de la diversité de production du cannabis et de son aspect mondial, les experts en drogue n’ont pas été en mesure de déterminer avec précision la quantité produite annuellement dans le monde. Toutefois, l’UNODC estime que 200000 à 642000hectares de terrain sont utilisés dans le monde pour cultiver le cannabis.

Cette production, qu’elle s’opère à petite échelle ou dans de vastes plantations ou entrepôts hydroponiques, est sévèrement punie par la loi dans de nombreux pays. Cependant, de nouvelles directives britanniques controversées ont réduit les peines infligées aux cultivateurs de moins de 9plants, afin qu’ils puissent éviter la prison.

FAITS ET STATISTIQUES

FAITS

  • Le cannabis est la drogue la plus consommée au monde.
  • Il s’agit d’un produit de la plante cannabis, qui est essentiellement une mauvaise herbe dans certaines parties du monde, d’où le nom courant «herbe» utilisé pour désigner les feuilles et autres parties séchées de la plante.
  • La substance chimique active qui fait «planer» est appelée tétrahydrocannibinol (THC). Ses effets sont dus au fait que la substance se fixe aux récepteurs de cannabinoïdes du cerveau.
  • Le mode de consommation le plus courant est le «pétard» ou «joint», une longue cigarette contenant le cannabis. La drogue est alors souvent mélangée à du tabac et peut entraîner une dépendance secondaire à la nicotine chez certains utilisateurs.
  • Le cannabis est illégal dans de nombreux pays, mais pas tous. En Hollande, il a été dépénalisé et la possession de petites quantités ne fait généralement pas l’objet de poursuites. De nombreuses villes du pays, telles qu’Amsterdam, ont la culture des «coffee shops», des bars où l’on peut acheter et fumer du cannabis. Si le cannabis n’est techniquement par légal dans le pays, il est toléré en petites quantités du fait de son statut de «drogue douce».
  • La consommation de cannabis est associée à des problèmes mentaux graves et permanents.
  • On a découvert que le cannabis était efficace contre certains problèmes médicaux, tels que la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques et le glaucome ainsi que comme analgésique pour soulager les douleurs chroniques. Dans certains pays et régions, il été dépénalisé à ces fins.
  • La consommation régulière de cannabis peut entraîner de la paranoïa, de la dépression, des sautes d’humeur et une dégradation des fonctions cognitives. Des cas de psychose ont également été signalés.
  • Une tolérance peut se développer avec le temps, ce qui fait que les consommateurs réguliers doivent progressivement augmenter leurs doses afin d’obtenir le même effet.

STATISTIQUES

  • Au Royaume-Uni, la possession de cannabis est passible de 5ans de prison, contre 14ans pour une tentative de vente. Toutefois, ces peines sont rarement appliquées dans le cas de consommateurs occasionnels.
  • Selon une étude sur la criminalité britannique datant de 2011, 30,6% des adultes (âgés de 16 à 59ans) anglais et gallois admettent avoir déjà consommé du cannabis. Pour 6,6% d’entre eux, cette consommation remonte à l’année précédente et pour 3,9% d’entre eux le mois précédent, ce qui fait du cannabis la drogue de loin la plus utilisée.
  • En 2010, 28,3% des Écossais âgés de 16 à 64ans ont déclaré avoir déjà essayé le cannabis, 7,6% d’entre eux l’année précédente et 4,5% d’entre eux au cours du mois précédent.
  • En 2009, 13123Britanniques de moins de 18ans ont demandé de l’aide face au cannabis.
  • L’UNODC estime que 125 à 203millions de personnes à travers le monde ont consommé du cannabis en 2009. En comparaison avec les estimations relatives à la consommation totale de drogue sur la même année (149 à 272millions), le cannabis apparaît clairement comme la drogue la plus utilisée au monde.
  • 70% des saisies de marijuana (herbe) par les autorités ont eu lieu en Amérique du Nord.
  • En 2009, 1261tonnes de résine de cannabis ont été saisies dans le monde.
  • Sur la même année, 35% des saisies de résine de cannabis ont eu lieu en Espagne et le Maroc était le principal pays d’origine. Le Pakistan représente 16% des saisies mondiales et le Maroc 15%. L’ensemble de la région nord-américaine n’a représenté que 0,8% des saisies de résine, ce qui montre que les types de cannabis les plus répandus ne sont pas les mêmes selon les régions du monde.

SIGNES DE DÉPENDANCE

Rien ne permet d’affirmer que le cannabis est physiquement addictif au sens chimique, mais il existe de nombreuses preuves d’une dépendance psychologique à cette drogue.

Dans certains cas, les consommateurs commencent à être en manque de cannabis pour les sensations qu’il procure et ils continueront à en prendre régulièrement, tout en ayant conscience des ses effets néfastes sur leur vie, leur santé et leurs relations.

Les signes d’une consommation importante et durable sont relativement faciles à détecter. Les personnes concernées deviennent léthargiques et semblent «dans le brouillard» la plupart du temps. Leurs réactions, aussi bien verbales que physiques, semblent ralenties. Le cannabis a également été associé à une dégradation de l’agilité mentale et des résultats scolaires.

L’un des signes les plus notables d’une addiction au cannabis est une modification du comportement. Les consommateurs réguliers peuvent sembler ne plus se soucier de leur vie comme auparavant. Le plus souvent, ils consacreront leurs journées à la consommation du cannabis et pourront décliner des activités et évènements sociaux les empêchant de fumer comme ils le souhaitent. Ces personnes peuvent avoir un appétit vorace et prendre beaucoup de poids en peu de temps.

La présence de matériel destiné à la consommation de drogue dans leurs affaires peut aussi être le signe d’une dépendance au cannabis. Les paquets de papier à cigarette déchirés sont souvent un signe de consommation de cannabis car les bandes de carton arrachées servent de filtre pour les joints. Ils peuvent également posséder des pipes colorées, des «bangs» et autres appareils. Enfin, ils peuvent conserver de petits morceaux d’une substance sombre, dure et friable (résine) ou de l’herbe sèche verdâtre dans des pots à tabac, du film plastique ou de petits sachets.

TRAITEMENTS

Bien que le cannabis ne soit pas jugé aussi physiquement addictif que des drogues telles que l’héroïne ou la cocaïne, il présente bon nombre des caractéristiques de la dépendance. Les consommateurs peuvent avoir des symptômes de manque temporaires lorsqu’ils essaient d’arrêter: irritabilité, dépression, nausée et forte envie de prendre plus de drogue.

Pour ceux qui consomment depuis longtemps, le cannabis fait souvent partie intégrante de leur vie et un arrêt de cette drogue peut sembler radical. Dans certains cas en effet, cela implique un tout autre mode de vie.

Même si la consommation de cannabis est souvent considérée comme une forme de toxicomanie «acceptable» et «sûre», elle peut être très néfaste pour le bien-être et les relations interpersonnelles de la personne en cas d’abus. Les gros consommateurs perdent souvent contact avec la réalité, dans une plus ou moins grande mesure, et peuvent ne plus avoir d’autre objectif que de consommer toujours plus de drogue pour planer.

Le problème de la dépendance, et de sa négation, peut être aggravé par des comportements amenant le consommateur à passer beaucoup de temps avec d’autres adeptes, qui considèrent cette drogue comme «normale». Ces cercles sociaux peuvent conforter le consommateur dans son utilisation du cannabis.

Pour recevoir un traitement, la personne doit d’abord reconnaître qu’elle a un problème. Souvent, le consommateur le réalise progressivement de lui-même, lorsqu’il est en mesure de constater objectivement l’effet que le cannabis a eu sur sa vie. Dans d’autres cas, il se peut que la famille ou les amis interviennent, en particulier lorsque les effets néfastes du cannabis deviennent importants et très visibles.

Il est relativement rare qu’un toxicomane entre en centre de désintoxication pour arrêter de se droguer, même si c’est déjà arrivé. Si les fonctions psychologiques ont été gravement touchées ou si la drogue a déclenché un trouble mental préexistant, cette option vaut le coup d’être envisagée.

Dans les cas les plus sérieux (mais rares), il est souvent recommandé que les personnes concernées s’aident elles-mêmes, parfois en participant à des groupes de soutien voire des séances de thérapie de la parole.

Au Royaume-Uni, le service national de santé (NHS) peut apporter son aide par des programmes de lutte contre l’utilisation abusive de substances et d’autres initiatives similaires existent dans d’autres pays.

Dans de nombreux cas, la guérison de la dépendance au cannabis passe par l’arrêt de la drogue et une réadaptation active à la vie sans cette substance. Il se peut que les très gros consommateurs souhaitent réduire progressivement leur utilisation, mais cette méthode peut échouer sans surveillance. En raison de la forte dépendance émotionnelle et de l’importante sensation de faim qui peut survenir, des stratégies de gestion efficaces doivent être élaborées et un soutien social peut être crucial pour éviter la rechute.

Dans certains cas (ce qui n’est en rien une généralité), la consommation de cannabis vient compléter une addiction à d’autres substances. Aussi, cette dernière devra-t-elle peut-être être traitée avant l’arrêt du cannabis ou dans le cadre d’un programme de désintoxication complet.

Cependant, pour la plupart des utilisateurs, le cannabis est l’addiction principale et, même s’il a été montré qu’il pouvait conduire à des drogues plus dures, les statistiques montrent que c’est rare.