Cocaine

TYPE PRINCIPAL

La cocaïne est une drogue stimulante courante et très addictive, mais elle est aussi souvent considérée comme un narcotique. Traditionnellement, les «narcotiques» désignaient les drogues qui induisaient le sommeil, principalement les opiacés tels que l’héroïne. Mais désormais, ce terme est employé par les forces de l’ordre et les médias pour désigner toutes les drogues dures, ce qui fait que la cocaïne est souvent assimilée à tort à un narcotique. En réalité, il s’agit d’un stimulant, c’est-à-dire une drogue qui augmente l’activité cérébrale, ce qui entraîne une accélération temporaire des processus mentaux et corporels.

La cocaïne est une substance chimique alcaloïde tirée des feuilles de la plante appelée coca. D’ailleurs, les feuilles elles-mêmes sont mâchées par les autochtones de certaines régions de l’Amérique du Sud depuis des milliers années pour obtenir un léger effet stimulant. Les propriétés de la plante ont été découvertes par les Européens pendant la colonisation du continent par les Espagnols et d’autres peuples, mais ce n’est qu’à partir du milieu du XIXe siècle que les scientifiques ont isolé pour la première fois le composé puissant appelé «cocaïne» à partir de la matière brute de la plante.

La cocaïne a été utilisée à des fins médicinales et récréatives dans de nombreux pays occidentaux pendant la seconde moitié du XIXe siècle et a même été intégrée à certains produits consommés quotidiennement à titre de stimulant. L’exemple peut-être le plus connu est l’utilisation des feuilles de coca dans la recette originale de la boisson Coca Cola en 1886.

L’utilisation de la cocaïne s’est poursuivie sous différentes formes pendant une bonne partie du XXe siècle et malgré la connaissance de ces effets néfastes et l’instauration de restrictions, ce n’est qu’au début des années 1970 qu’elle est devenue illégale dans de nombreux pays

Dans la rue, la cocaïne moderne est généralement vendue sous forme de fine poudre blanche inhalée en «rail», mais il existe d’autres formes à fumer ou à injecter.

Cette drogue agit en augmentant la quantité de dopamine dans les synapses situées entre les cellules du système nerveux central et en bloquant sa réabsorption dans les cellules cérébrales qui l’ont libérée. La dopamine est un neurotransmetteur naturellement produit dans le cerveau, qui est responsable de différentes fonctions, notamment le mouvement, l’attention, la mémoire et nos systèmes de «récompense» psychologique innés.

Par conséquent, la cocaïne produit surtout ses effets en inondant le cerveau de dopamine. C’est ce qui est à l’origine des effets «agréables» que recherchent les consommateurs, mais aussi des conséquences très néfastes et dangereuses de cette drogue. Les effets agréables sont l’euphorie, un regain d’énergie et d’éveil, de l’excitation et un sentiment de confiance. Quant aux effets négatifs, il s’agit de l’agressivité, de nausées, de paranoïa, de dépression, d’anxiété, de dépendance, de convulsions, de crises cardiaques, voire de la mort.

AUTRES TYPES

Dans la rue, la cocaïne est affublée de différents noms argotiques partout dans le monde. La cocaïne en poudre est notamment appelée coke, charlie, neige, poudre, caroline, schnouf, coco ou cc.

Le produit existe sous une autre forme, appelée «free-base». Il s’agit d’une version transformée de la drogue, passée d’un sel de chlorhydrate à sa «forme base». Cela permet de la fumer avec une pipe ou un appareil similaire. Sous cette forme, la cocaïne agit beaucoup plus vite et procure généralement des effets plus forts au consommateur.

Le «crack», aussi appelé caillou, rocks et bien d’autres nom argotiques, est similaire au «free-base» mais il est produit en y ajoutant du bicarbonate de soude ou une autre substance chimique. On obtient alors de petits morceaux, ou «cailloux», que l’on peut fumer. Tout comme le free-base, le crack procure des effets plus rapides et plus intenses que la cocaïne en poudre. Il est également vendu moins cher et fait désormais l’objet d’une consommation massive dans les régions pauvres.

La cocaïne peut également être injectée, ce qui la rend encore plus dangereuse que sous ses autres formes. Elle est parfois mélangée à de l’héroïne avant l’injection, ce que l’on appelle le «Speedball».

PRINCIPAUX EFFETS

La liste des effets néfastes de la cocaïne, à court et à long terme, est longue.

Le risque le plus grave est une overdose fatale. C’est ce qui peut se produire lorsque le consommateur prend trop de cocaïne (en général, la quantité est imprévisible), ce qui engendre des convulsions, une crise ou une insuffisance cardiaque et des problèmes respiratoires. Toutes les formes et méthodes de prise de cocaïne présentent ce danger, même si les risques d’overdose sont fortement accrus en fumant ou en s’injectant cette drogue.

Cependant, l’overdose n’est pas le seul risque grave. D’abord, le sentiment accru de confiance et d’invincibilité procuré par la drogue peut conduire le consommateur à prendre des décisions imprudentes et des risques dangereux qu’il n’aurait peut-être pas pris sans cocaïne.

Chez les individus souffrant déjà de troubles mentaux, la cocaïne peut les exacerber alors que chez les consommateurs en bonne santé, une utilisation massive peut les rendre plus agressifs, paranoïaques, anxieux et déprimés. La prise de cocaïne produit un effet de «descente» important après la consommation, ce qui donne le sentiment d’être «anéanti» voire des symptômes similaires à la grippe. Cette expérience désagréable amène souvent les consommateurs à prendre d’autres doses, ce qui contribue à créer une dépendance.

La cocaïne est très addictive, aussi bien chimiquement que psychologiquement, et parce qu’une tolérance s’installe en cas d’utilisation fréquente, les consommateurs se retrouvent à dépenser toujours plus pour assouvir leurs besoins. Beaucoup d’anciens cocaïnomanes expliquent que leur addiction en est venue à contrôler leur vie.

En outre, chaque méthode de prise présente ses risques et ses conséquences. Ceux qui «sniffent» la cocaïne en poudre voient souvent leur cartilage nasal se dégrader progressivement, au point que la division entre leurs deux narines s’effondre parfois, ce qu’on appelle une déviation de la cloison nasale. Le fait de fumer du crack et du free-base peut endommager les poumons et occasionner des douleurs de poitrine, tandis que l’injection de cocaïne dégrade fortement les veines et la peau. Enfin, les cocaïnomanes qui échangent leurs seringues encourent un risque accru d’infection par le VIH.

PAYS PRODUCTEURS

La cocaïne vendue dans la rue est dérivée de la plante appelé coca, dont le nom scientifique est Erythroxylum Coca. La coca est une plante indigène d’Amérique du Sud. C’est donc de cette région que proviennent les ingrédients bruts qui alimentent le commerce illégal de cocaïne à travers le monde.

Les trois plus gros producteurs de cocaïne sont respectivement la Colombie (qui représente les trois quarts de la production mondiale), le Pérou et la Bolivie. Ces pays représentent l’essentiel de la production illicite de coca dans le monde, même si cette plante est également cultivée en beaucoup plus petites quantités dans d’autres pays d’Amérique du Sud tels que le Venezuela et l’Équateur. Si la coca est cultivée dans ces pays, traversés par la cordillère des Andes, c’est parce qu’elle a besoin d’une altitude et d’un climat particuliers pour pousser correctement.

Les feuilles de cette plante sont utilisées depuis très longtemps par les cultures sud-américaines, mais elles ne contiennent pas l’alcaloïde actif en assez grande quantité pour générer l’effet intense de la cocaïne. Une fois récoltées, les feuilles doivent être séchées, hachées, trempées et traitées avec différentes substances, notamment du pétrole et des acides de batterie. On obtient alors une pâte de cocaïne ou «base», qui est ensuite vendue aux trafiquants de drogue.

Souvent, les cultivateurs de coca sont des fermiers relativement pauvres, qui vendent la plante aux cartels de la drogue et aux trafiquants pour un bénéfice minime. Selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC), les fermiers doivent parfois transformer eux-mêmes les feuilles de coca en pâte, tandis que d’autres se contentent de sécher et vendre les feuilles.

Une fois que les feuilles séchées ou la pâte de cocaïne sont en possession des trafiquants, elles sont transformées en chlorhydrate de cocaïne, la poudre blanche vendue dans les rues du monde entier. Cette opération a lieu dans des laboratoires clandestins spécialisés, sous le contrôle des cartels de la drogue régionaux. On estime que cette transformation se déroule principalement en Amérique du Sud, même si dans certains cas, elle peut avoir lieu en dehors des pays de production, notamment en Argentine. Les Nations unies ont pu prouver qu’une transformation à petite échelle avait lieu en dehors de la région, au Mexique et en Espagne.

Une fois en poudre, la cocaïne est emballée et exportée en grandes quantités, par voie aérienne, terrestre ou maritime. Le trafic est d’une ampleur et d’un niveau de sophistication considérables et il est soutenu par les ressources substantielles des puissants cartels de la drogue.

Ces cartels sont souvent, mais pas toujours, basés dans les pays de production. Ainsi, même si le Mexique n’est pas un cultivateur ou un gros producteur de cocaïne, les Nations unies estiment que ses cartels fournissent la majeure partie de la cocaïne introduite aux États-Unis.

Dans certains cas, les cartels travaillent ensemble, mais il arrive souvent qu’ils se livrent une guerre sans merci, dans la violence et le sang, pour prendre le contrôle des circuits et marchés. Rien qu’au Mexique, on estime que ces guerres ont fait 34000morts entre 2006 et 2010.

L’UNODC a identifié plusieurs grands circuits de trafic, connus des autorités internationales.

Il s’agit des circuits allant des pays de production vers le Mexique et les États-Unis, de la région de production des Andes vers l’Europe (souvent par l’Espagne) et des Andes vers l’Afrique occidentale et australe.

Une fois que la cocaïne a quitté son pays d’origine en grande quantité, elle peut être envoyée un peu partout, par l’intermédiaire des bandes organisées de différents pays, pour se retrouver entre les mains des vendeurs de rue et des consommateurs. La cocaïne est parfois dissoute dans d’autres substances afin que les autorités internationales aient plus de mal à la détecter. Elle subit alors une «extraction secondaire» sur les sites illégaux spécialisés du pays de destination pour retrouver sa forme poudreuse.

La cocaïne en poudre (chlorhydrate) peut également être transformée en crack ou en free-base.

Les autorités internationales tentent de mettre fin au trafic de cocaïne depuis des décennies. Cela passe par des saisies de produits, des raids dans les laboratoires illégaux et l’arrestation de producteurs, distributeurs et revendeurs. Certains gouvernements sud-américains, vivement soutenus par les États-Unis, ont tentés d’éradiquer les cultures de coca en y déversant des produits chimiques à l’aide d’avions d’épandage et en détruisant manuellement les plants au sol. Cela a causé d’autres problèmes, comme la fumigation accidentelle de cultures légales et des décès à cause de champs piégés.

FAITS ET STATISTIQUES

FAITS

  • La cocaïne est une drogue stimulante tirée des feuilles de coca (Erythroxylum Coca).
  • Les feuilles de coca sont mâchées par les indigènes sud-américains depuis des milliers d’années. Toutefois, ces feuilles n’ont été transformées en alcaloïde puissant, la cocaïne, qu’à partir du XIXe siècle.
  • La coca n’est cultivée que dans un petit nombre de pays andins d’Amérique du Sud, principalement la Colombie, le Pérou et la Bolivie.
  • La cocaïne provoque la libération de dopamine dans le cerveau et l’empêche d’être réabsorbée, ce qui crée un effet euphorisant (sensation de «planer»).
  • Il existe trois grands types de cocaïne: la poudre, qui est inhalée, et le crack et le free-base, qui peuvent être fumés ou injectés.
  • La cocaïne fait partie des drogues les plus répandues dans la plupart des pays et fait l’objet de lourdes peines. Au Royaume-Uni, il s’agit d’une drogue de classeA, passible de sept ans de prison pour possession et d’un emprisonnement à vie en cas de vente. Aux États-Unis, cette drogue fait partie du tableauII et sa possession est passible de 5 à 40ans de prison.
  • La cocaïne est une substance addictive puissante pour deux raisons. D’abord, elle modifie le fonctionnement du cerveau, ce qui crée une dépendance physique et la sensation de manque. Ensuite, l’état d’esprit qu’elle génère (éveil, euphorie, confiance, etc.) peut être très attrayant, notamment chez les individus ayant des antécédents de toxicomanie ou portés sur la dépendance.
  • Il est possible de faire une overdose de cocaïne, ce qui crée des problèmes cardiaques et respiratoires et peut entraîner la mort.

STATISTIQUES

  • Une étude de l’Université australienne de Nouvelle-Galles du Sud révèle que les États-Unis sont le plus gros consommateur de cocaïne au monde. Elle indique que 16,2% des Américains ont déjà consommé de la cocaïne, un pourcentage beaucoup plus élevé que le deuxième plus gros consommateur, la Nouvelle-Zélande, avec 4,3%.
  • 4,4% des Anglais et Gallois âgés de 16 à 24ans admettent prendre de la cocaïne en poudre.
  • Une étude de 2011 sur la criminalité britannique indique que la cocaïne en poudre est la deuxième drogue la plus utilisée en Angleterre et au Pays de Galles après le cannabis. Cette étude montre que 2,1% de la population âgée de 16 à 59ans a pris de la cocaïne en poudre au cours de l’année passée, soit environ 0,7millions de personnes.
  • Selon un rapport de l’UNODC sur les drogues dans le monde, c’et en Amérique du Nord que les consommateurs de cocaïne sont les plus nombreux, avec une estimation de 5,7millions de personnes (36% du total mondial).
  • En Amérique du Sud, on estime que 2,4millions de personnes consomment de la cocaïne (15% du total).
  • En Europe, ce chiffre serait de 4,5millions, principalement en Europe de l’Est et en Europe centrale, ce qui représente 29% de la consommation totale de cocaïne.
  • L’Afrique compte environ 1,7millions d’utilisateurs selon l’UNODC (11% du total mondial).
  • L’Asie, qui est pourtant le continent le plus vaste et le plus peuplé de la planète, ne représente que 4% de la consommation de cocaïne, avec 0,7millions d’utilisateurs estimés. Ce taux relativement bas est peut-être en partie dû au fait que les opiacés sont très répandus dans ces régions.
  • En Océanie, le nombre d’utilisateurs est estimé à 0,3millions, soit 2% du total mondial.
  • Selon les statistiques de l’UNODC, les consommateurs de cocaïne seraient 15,6millions dans le monde. Toutefois, en raison des difficultés à recueillir des données fiables dans certaines régions, on ne peut être sûr de l’exactitude de cette estimation.

SIGNES DE DÉPENDANCE

La cocaïne est l’une des substances les plus addictives au monde et l’une des drogues les plus destructrices et dangereuses.

Parce qu’elle perturbe le système dopaminergique du cerveau, elle modifie son fonctionnement. Avec le temps, le cerveau devient physiquement dépendant de la substance, ce qui engendre des symptômes de manque lorsque le consommateur n’en prend pas et un désir intense d’en prendre plus.

Cette addiction est compliquée par le fait que la dopamine joue un rôle important dans le système de «récompense» du cerveau humain, lequel est biologiquement conçu pour encourager un comportement positif pour notre survie. Certains scientifiques ont émis l’hypothèse que la cocaïne pouvait être perçue comme une «récompense» par le cerveau du consommateur, encourageant ainsi son utilisation. De plus, l’état euphorique temporairement généré par la cocaïne peut être très attirant pour les consommateurs.

Il existe plusieurs signes extérieurs d’une dépendance à la cocaïne. D’abord, la personne peut sembler euphorique et ivre de joie à un moment, puis abattue peut de temps après. Les cocaïnomanes peuvent également être sujets à des sautes d’humeur potentiellement violentes et montrer des émotions et des comportements très négatifs, tels que de l’agressivité et de la paranoïa.

En raison des dépenses liées à sa consommation, le cocaïnomane peut sembler toujours à court d’argent malgré des revenus élevés et avoir du mal à gérer les questions financières, telles que le paiement des factures.

L’un des signes physiques de la consommation de cocaïne est une perte de poids rapide, due à l’effet coupe-faim de la drogue. En outre, les cycles de sommeil peuvent être inhabituels à cause de l’effet stimulant de la cocaïne.

Lorsque la drogue est injectée par intraveineuse, on voit clairement des marques d’aiguille et des abcès sur les bras et d’autres parties du corps du consommateur. Enfin, ceux qui inhalent la cocaïne peuvent présenter des symptômes similaires à un rhume et les fumeurs de crack développer une toux importante.

TRAITEMENTS

La cocaïne étant une drogue très addictive par différents aspects, le traitement n’est pas facile mais il présente des multitudes de possibilités et de nombreux anciens cocaïnomanes ont réussi à s’en sortir.

Comme de nombreuses formes de dépendance, la première étape du traitement consiste à reconnaître qu’on est dépendant et qu’on a besoin d’arrêter. Parfois, le consommateur en prend conscience de lui-même et choisit de demander l’aide et le soutien d’un professionnel pour guérir. Dans d’autres cas, le cocaïnomane est tellement «rongé» par la drogue et ses effets, qu’il ne voit pas les dégâts qu’elle cause sur sa vie, sa santé et son entourage. Dans ce cas, la famille et les amis peuvent entreprendre de confronter la personne à son addiction.

Une fois qu’elle prend conscience qu’elle est dépendante, plusieurs formes de traitement s’offrent à elle.

Parce que la dépendance à la cocaïne est grave et destructrice et qu’il existe un risque important de rechute, il est souvent recommandé aux consommateurs d’entrer en centre de désintoxication spécialisé le temps que les effets de la drogue disparaissent. Toutefois, le cocaïnomane peut recevoir un traitement et un soutien en externe et la question du type de traitement et d’environnement dépend beaucoup de l’individu et de son addiction particulière.

L’aspect chimique, ou physique, de la dépendance est d’abord traité par une désintoxication, c’est-à-dire l’arrêt complet de la cocaïne et son élimination naturelle du corps.

La désintoxication s’effectue généralement par un sevrage brutal, sans diminuer progressivement les doses ou remplacer la drogue par un produit de substitution.

Les symptômes de manque sont très désagréables, voire perturbants, mais ils ne mettent en aucun cas le cocaïnomane en danger de mort. Ces symptômes sont notamment de la dépression, de l’anxiété, de l’épuisement, des fourmillements, des troubles du sommeil et de la paranoïa.

Ces effets peuvent durer des semaines, voire des mois, et même si aucun substitut n’ait généralement administré, des médicaments peuvent être prescrits pour atténuer les symptômes de manque. On sait que des cocaïnomanes en désintoxication externe se sont déjà tournés vers d’autres formes d’abus légaux et illégaux pendant cette période. C’est pourquoi, un séjour en centre peut être bénéfique.

Parce que l’addiction physique à la cocaïne s’accompagne souvent d’une dépendance psychologique et émotionnelle, une thérapie, du conseil et d’autres formes de traitement sont importantes. C’est notamment le cas de la thérapie cognitive comportementale (TCC), qui peut être une excellente méthode d’auto-assistance et permet à l’individu d’identifier les raisons et les déclencheurs mentaux de la prise de cocaïne et de développer des comportements alternatifs plus sains.

Enfin, les groupes de soutien composés d’autres toxicomanes en rétablissement font partie intégrante de la guérison, puisqu’ils permettent aux patients de s’identifier à d’autres personnes confrontées à une situation similaire, de se soutenir mutuellement et de partager leurs histoires d’addiction uniques et leurs méthodes personnelles de rétablissement.

Quelle que soit la forme que prend le programme de traitement, l’important est que celui-ci se concentre d’abord sur l’arrêt de la drogue, puis aide le patient à élaborer des stratégies de gestion et à éviter la rechute.